Tout le bonheur du monde, Claire Lombardo, éditions 10/18, 10,20 euros
“Tout le bonheur du monde” nous entraine dans l’histoire de quatre soeurs, Wendy, Violet, Liza et Grace. Leurs parents, David et Marilyn, s’aiment encore comme au premier jour. Le spectacle de leur couple enamouré et ardent, même après quarante ans de mariage, insupporte ou décourage leurs filles, dont les vies sentimentales laissent à désirer.
Wendy, jeune veuve sans enfant, s’envoie en l’air avec des amants de passage ; si la vie amoureuse de Violet, la cadette, semble plus stable entre son mari et leurs deux petits garçons, un douloureux secret resurgit au grand jour et menace ses fondations ; Liza, dont le conjoint est dépressif, porte son couple à bout de bras ; quant à Grace, la petite dernière, elle s’invente une vie plutôt que de la vivre.
Un livre dense qui explore les relations familiales avec beaucoup de justesse et de nuances, servi par un humour parfois grinçant. On s’attache aux membres de cette famille presqu’idéale que l’on quitte à regret.