La petite dernière, Fatima Daas, Le Livre de Poche, 7,40 euros
Fatima Daas creuse son sujet comme l’agriculteur son sillon, inlassablement, avec toujours la phrase d’accroche “Je m’appelle Fatima Daas”. Elle ne cesse d’interroger son identité, sa féminité, sa religion, et de tenter de se définir en creux parmi ces différents prismes.
Fatima, c’est aussi la petite dernière qui observe le monde autour d’elle, qui fait trois heures de trajet par jour pour aller de Clichy à Paris et qui commence à écrire dans un atelier d’écriture. Son monologue comme une litanie nous embarque dans sa vie de banlieusarde et ses premiers émois. Entre l’autobiographie et le roman d’apprentissage, un texte court qui frappe comme un uppercut et ne nous laisse pas indemne.