Dans les angles morts, Elizabeth Brundage, Le Livre de Poche, 8,90 euros
Février 1979, à Chosen, dans l’état de New York. Le professeur George Clare rentre chez lui et trouve sa femme assassinée alors que sa fille de trois ans, Franny, est indemne. Pour le Shérif Travis Lawton, George est le premier suspect.
Huit mois plus tôt, George et Catherine achetaient l’ancienne ferme des Hale à un prix avantageux, George ayant omis de dire à sa femme que les anciens propriétaires, criblés de dettes, s’étaient suicidés dans la ferme, laissant trois orphelins, Eddy, Wade et Cole.
L’histoire des frères Hale se mêle à celle de George et Catherine qui, comme pour se faire pardonner quelque chose, les emploient pour rénover la ferme. Des liens ambigus vont alors se nouer et l’histoire semble se répéter, à l’ombre de cette demeure inquiétante. Au delà du polar, “Dans les angles morts” est un grand roman américain comme on les aime, dense et envoûtant, un roman noir distillant une ambiance angoissante, mêlant les destinées de personnages d’horizons différents avec brio, avec des portraits d’une grande finesse psychologique.
Une fresque humaine inoubliable.