Les biens aimés, Ann Napolitano, éditions les Escales, 24 euros
1960. William Waters grandit dans un foyer déchiré par la mort d’une soeur juste après sa naissance. Passionné de basket, il obtient une bourse pour l’université de Chicago et quitte ses parents sans regrets. C’est là qu’il va rencontrer Julia, dont il tombe amoureux, et découvrir ses trois soeurs, Sylvie, la bibliothécaire toujours le nez dans ses livres, et les jumelles Cecelia, la peintre indépendante et Emeline, sensible et empathique. Elles viennent d’une famille unie et heureuse, qui devient celle de William lorsqu’il épouse Julia, bientôt enceinte de lui.
Mais le passé de William va le rattraper, laissant ressurgir sa noirceur et faisant exploser l’équilibre familial. Sa vie et celle des quatre soeurs ne sera plus jamais la même.
“Les biens aimés” évoque avec justesse les liens familiaux et les liens amoureux, la force de l’amour qui peut aussi détruire autour de lui comme l’eau d’un torrent emportant tout sur son passage. Les liens entre soeurs sont-ils indestructibles? Le temps aide-t-il à guérir les blessures? C’est à ces questions que répond Ann Napolitano dans un roman lumineux et précieux.